Le sentiment de solitude se classe parmi le tabagisme, l’obésité et la sédentarité pour ses effets négatifs sur la santé mentale et physique. Les statistiques sur l’épidémie de solitude, surtout chez les jeunes, comme les milléniaux et la génération Z, étaient troublantes avant la pandémie et ont empiré au cours de la quarantaine. Selon une étude américaine effectuée par l’entreprise de services de santé mondiale Cigna, les États-Unis subissent présentement une « épidémie de solitude », avec près de 50 % des participants se sentant délaissés et la génération Z étant reconnue comme la génération la plus esseulée de toutes. 43 % des répondants ont dit se sentir isolés des autres parfois ou en tout temps. Ils estiment aussi que leurs relations ne sont pas significatives. De plus, 27 % des répondants disent ne pratiquement jamais croire que des gens les comprennent et interagissent avec eux. Seulement 53 % des participants estimaient avoir des interactions sociales en personne de façon quotidienne.

Les chercheurs attribuent ces chiffres aux tendances sociales actuelles. De plus en plus de personnes se concentrent sur leur emploi, habitant loin de leurs proches, et se servent des médias sociaux au lieu d’avoir des interactions naturelles et face à face. Les relations réelles et significatives sont devenues superflues et l’isolement est à un niveau record.

Les employeurs qui offrent un noyau corporatif motivant et dynamique (plutôt que des bureaux traditionnels) actionné par des activités pour employés dans un lieu conçu pour tous peuvent non seulement attirer ces travailleurs, mais aussi améliorer leur attitude, leur donner un sentiment d’appartenance et améliorer leur productivité. En tant qu’employé, vous pouvez utiliser votre lieu de travail pour créer des liens sociaux et vous sentir intégré. C’est une solution gagnante pour l’employé et pour l’employeur.

Le Human Resources Group a constaté que seulement 36 % des employés sont activement engagés dans leur environnement de travail, ce qui signifie que 64 % de tous les employés sont désengagés. Parallèlement, Gallup a constaté que le pourcentage de travailleurs qui sont « activement désengagés », ceux qui ont eu des expériences de travail pitoyables et communiquent leur malheur à leurs collègues, était à son plus bas niveau en 2020 (13 %). Ce qui situe le ratio d’employés engagés vis-à-vis les employés activement désengagés à 2,7 pour 1, le plus élevé jamais enregistré par Gallup.

Les 52 % restants sont dans la catégorie « non engagé », c’est-à-dire ceux qui n’ont aucun attachement psychologique envers leur travail ou l’entreprise et qui donnent du temps à leur travail, mais pas d’énergie ni de passion. Les employés non engagés se présentent au travail et font le minimum requis. Ils sont aussi aux aguets pour de meilleurs opportunités d’emploi.

Ce groupe est rempli de personnes perspicaces et estimables avec un potentiel non exploité. Si un employeur peut leur fournir un environnement de travail optimal, ces employés peuvent se réengager et apporter une valeur considérable. Un milieu de travail de qualité, avec des options variées pour travailler à distance et du bureau, peut causer le réengagement d’un employé qui s’était désengagé.